Qui sommes-nous?

Joëlle vient de France, Klaus vient d'Allemagne et il leur faut aller jusqu'au Ladakh, en Inde, pour se rencontrer. C'était en 1978.

Avant de retrouver l'Europe et de faire connaissance avec nos familles respectives, nous voyageons pendant près d'un an sur les routes d'Asie, du Népal en trekking, à Ceylan (Sri Lanka) en vélo, puis deux mois au Pakistan et enfin l'Iran où vient juste d'arriver son nouveau dirigeant, l'Ayatolla Khomeyni.

Deux ans à travailler en Alsace, lieu stratégique franco-germanique et nous repartons pour près d'un an sur les routes d'Afrique Occidentale et Equatoriale, partageant la même passion pour les pays où il n'y a rien ni personne, en particulier le Sahara que nous traversons plusieurs fois du nord au sud.

Ensuite vient la vie de famille avec deux enfants, Nicolas et Antoine, d'autres bonheurs, d'autres joies.

Les enfants grandissent. Nous reprenons en douceur les voyages, avec d'abord un peu d'appréhension : a-t-on toujours l'un et l'autre l'envie de voyager comme avant ?

Le premier test en 2003, 3 semaines au sud marocain en voiture, est concluant : la passion du voyage est toujours présente, celle des déserts n'a pas pris une ride.

En 2006, nous partons pour 3 mois en Mauritanie et le désert de l'Adrar.

Nous récidivons en 2007, de nouveau 3 mois en Mauritanie.

En 2008, quand Antoine termine ses études, nous cessons toute activité professionnelle et devenons « voyageurs à temps complet ».

2009 est l'année de l'Asie Centrale et de la Mongolie, 2010 sera celle de l'Amérique Latine.

Nous aimons la nature et les grands espaces, là où la nuit, il n'y a ni bruit, ni lumière ; seul le bruit du vent et des oiseaux, la lumière de la lune et des étoiles. Nous restons en émerveillement devant les montagnes et prenons le temps de contempler les paysages. Nous aimons nous mêler à la population, arpenter les marchés locaux et discuter avec les amis d'un jour, parfois seulement avec les mains ou un échange de sourires.

Notre grand bonheur : passer des heures à la terrasse d'un café et regarder vivre la rue...

Avant le voyage, Klaus prépare et répare le fourgon qu'il a entièrement conçu et aménagé et ne cesse d'améliorer. Il fabrique lui-même dans son atelier les pièces qu'il ne trouve pas dans le commerce. Polyvalent par excellence, il gère l'informatique (c'est à lui que l'on doit ce site), la mécanique, répare les pneus, surveille le moteur ; il est passionné de photographie, d'astronomie et de tant d'autres choses... Toujours occupé, ce qui lui manque le plus, dit-il, c'est le temps pour faire tout ce qu'il voudrait !

Joëlle prépare le voyage d'une autre façon ; elle apprend la langue des pays qu'ils vont visiter ; après des bases de russe la voilà plongée dans l'espagnol. Elle gère aussi tout l'administratif incontournable, les finances et les petits aménagements du ressort féminin (couture, rideaux, moustiquaires...), l'intendance de la cuisine et la cuisine elle-même.

En voyage, les tâches sont partagées : il photographie pendant qu'elle filme, il conduit avec maîtrise sur les pistes les plus difficiles, elle repère la piste au loin et quand il faut dégonfler les pneus pour des passages de sable, elle dégonfle et lui regonfle (plus facile depuis qu'ils ont fait l'acquisition d'un compresseur !). C'est ensemble qu'ils admirent le paysage, analysent cartes et guides, préparent l'itinéraire du lendemain et échangent avec les gens du pays.

Nous voyageons toujours seuls même si nous apprécions les rencontres avec d'autres voyageurs. Notre besoin d'indépendance ne nous permet aucun projet durable avec d'autres, la possibilité de changer d'itinéraire étant une nécessité de chaque instant.