Brésil
1er septembre 2016
Nous revenons à Foz do Iguazu
après 4 mois et demi passés en France. Ce furent les retrouvailles
avec famille et amis, et surtout la découverte de notre petit-fils
Armand. C'est la première fois que nous faisons une pause dans un même
voyage et cela fait du bien au moral ! Dés que nous retrouvons le Brésil,
nous nous sentons en pays connu, un peu chez nous. A l'auberge Paudimar nous
attend notre fourgon en pleine forme et impatient de reprendre la route.
Les
1500 km entre Foz de Iguazu et Cuiaba, porte du Pantanal nord, suivent un tracé
assez rectiligne sud-nord et traversent principalement des champs de canne à
sucre. Entre les villes, les distances sont grandes et on n'y rencontre que
très peu de villages. De temps à autre, au milieu des champs, une distillerie
et c'est tout. Au Brésil, beaucoup de véhicules utilisent des biocarburants,
et à chaque station-service se trouve une pompe d'éthanol, produit par ces distilleries.
Nous
restons quelques jours à l'auberge sous la pluie, les orages, bref !
comme nous l'avions quittée en mars. Quelques voyageurs sont là
aussi, Firmin et Sandrine en camping-car avec leurs deux filles, pour un voyage
d'un an ; des autrichiens aussi, qui voyagent "léger" dans
leur camion MAN (clin d'oeil à Bruno et Françoise).
Nous sommes à la fin de l'hiver et une
partie des arbres ont perdu leurs feuilles. Certains arbres sont pleins de
fleurs jaunes, roses ou bleues et n'ont encore aucune feuille. Mais la plupart
ont un feuillage persistant.
Es ist hier Ende des Winters und
einige der Bäume hatten im Herbst ihre Blätter verloren. Jetzt stehen manche
von ihnen in voller Blüte und haben aber noch keine Blätter. Aber die meisten
Bäume hier sind immergrün.
De temps en temps on voit passer un toucan,
si caractéristique en vol. Totalement horizontal, son grand bec orange en
avant, il va droit devant lui. Vers la fin de l'après-midi, nous avons aussi
vu de nombreux aras azul, bleus avec le ventre jaune. Il y en avait même au
bord de la route en train de picorer dans l'herbe, ce qui ne doit pas être
aisé avec leur bec crochu ! Nous pensions que les aras étaient des oiseaux
de la forêt, mais là où ils se trouvaient, il n'y avait pas d'arbre à des
dizaines de km à la ronde.
Gelegentlich
sieht man einen Tukan. Der Flug des Tukan ist sehr charakteristisch. Vollständig
horizontal, seinen großen, orangefarbenen Schnabel nach vorne, fliegt er geradeaus.
Am späten Nachmittag sahen wir viele Aras, blau mit gelbem Bauch. Es gab sogar
welche, die neben der Straße im Gras pickten. Es ist sicher nicht einfach mit
solch großen Haken-Schnäbeln! Wir dachten eigentlich, dass Aras im Wald leben,
aber hier, wo sie waren, gab es keinen einzigen Baum.

Soudain un bruit terrible, les serveurs courent fermer portes et fenêtres, une
sorte de brouillard épais emplit tout le paysage alors qu'une violente pluie
se met à crépiter sur le toit. En quelques secondes nous nous trouvions au milieu
d'un petit cyclone (enfin c'est comme cela que nous l'imaginons...). La lumière
s'éteint, la télé aussi. Quelques vaines tentatives pour retrouver le courant
et finalement nous finissons notre bière à la bougie, fixant un écran restant
obstinément noir... Pas de chance quand même, c'était sans doute la première
fois de sa vie que Klaus regardait un match de foot !!!
Am Abend halten wir oft an Tankstellen,
wo viele Lkw auch die Nacht verbringen. Am letzten Samstag der Olympischen Spiele
tranken wir ein Bier in einer Bar. Auf dem Fernseher lief das Finale des Fußballspieles
Brasilien-Deutschland. Wir kamen erst zur zweiten Halbzeit. Plötzlich hörten
wir einen furchtbaren Lärm. Die Kellner schlossen Türen und Fenster, ein dichter
Nebel zog sich über die Landschaft. Dann begann ein starker Regen auf das Dach
nieder zu prasseln. Innerhalb von Sekunden waren wir in der Mitte eines kleinen
Zyklon! Das Licht ging aus und auch der Fernseher. Schließlich tranken wir unser
Bier bei Kerzenschein zu Ende und schauten auf den schwarzen Fernsehbildschirm...
Kein Glück! Es war wahrscheinlich das erste Mal in seinem Leben, dass Klaus
ein Fußballspiel angeschaut hatte !!!
Deux
jours plus tard nous arrivons à Poconé, la porte du Pantanal. Tout ici évoque
la vie sauvage que nous espérons découvrir. Le temps de faire quelques provisions
et nous entrons dans le Parc national en suivant la Transpantaneira, une piste
de 150 km qui nous mènera à Porto Jofre, un cul-de-sac sur les bords
du Rio Cuiaba.
Schon
gewohnt an diese Tiere, halten wir gar nicht … Wenige Kilometer weiter sind
hunderte Kaimane, die neben einem kleinen Fluss in der Sonne liegen! Sie sind
da in allen Größen und es ist das erste Mal in Brasilien, dass wir junge Kaimane
sehen.
Un
minibus est arrêté et les touristes se pressent pour photographier LE caïman
qui pose de bon cœur sur la berge. Nous jouons les blasés et ne nous arrêtons
pas. Quelques kilomètres plus tard, les caïmans seront des centaines à se prélasser
au soleil ! Il y en a de toutes les tailles et c'est la première fois au Brésil
que nous voyons des jeunes.
Les charognards se bagarrent dessus.
C'est un caïman mort, sur le dos, le ventre très gonflé déjà. Nous verrons
un certain nombre de cadavres de caïmans flotter ainsi.
Les
oiseaux se promènent sans la moindre crainte au milieu de tous ces caïmans ;
il y a tant de poissons dans l'eau que les crocos ne les regardent même pas !
Que se passerait-il si nous venions à tomber au milieu d'eux ???
Quelques-uns vont dans l'eau peu profonde
et recouverte de plantes aquatiques mais la plupart sont immobiles. A côté
de nous, le seul touriste présent s'évertue à essayer de les faire
bouger en leur lançant des pierres...
Au milieu des feuilles, quelque chose
se balance en flottant.
Nous
étions déjà venus dans le Pantanal nord en 2011 mais c'était en avril, à la
fin de la saison des pluies et le niveau d'eau était au maximum. Nous avions
d'ailleurs dû faire demi-tour à mi-chemin car la route était inondée. Cette
fois nous sommes au cœur de la saison sèche et le niveau de l'eau est assez
bas. Les caïmans se regroupent autour des points d'eau restants, d'où leur concentration.
Was
würde passieren, wenn wir in die Mitte von ihnen fallen würden??? Wir möchten
es nicht versuchen!
Les
oiseaux eux aussi vont vers ces points d'eau et sont très nombreux. Il y a également
des pâturages où des vaches, très maigres (on dirait parfois que la peau
seule recouvre les os), paissent une herbe rare et sèche et vont se rafraîchir
dans des mares où flottent toujours quelques caïmans indifférents.
Bei
unserem Besuch im April 2011 war der Wasserspiegel des Flusses auf Maximum.
Wir hatten wenig Kaimane gesehen. Diesmal ist Trockenzeit und sie versammeln
sich an den letzten Wasserstellen die übrig bleiben.
Nous
nous arrêtons tout le temps pour regarder et photographier les animaux et il
fait déjà nuit quand nous arrivons à Porto Jofre. Les 20 derniers km dans la
nuit noire sont assez stressants surtout quand il faut passer des ponts dont
l'état laisse parfois à désirer et... que l'on sait que les habitants du dessous
ne sont peut-être pas si hospitaliers !
Nous
pensions dormir sur la place de l'église à Porto Jofre mais... où donc est l'église ?
Et d'ailleurs où est la ville ??? On ne voit qu'un grand hôtel avec un avion
sur une piste d'atterissage en bon gazon que broute quelques capivaras. Nous
passons la nuit sur la route en attendant de découvrir la « ville » en plein
jour. Et ce sera vraiment vite fait !
Devant
nous, le fleuve, le Rio Cuiaba. Un port ? Peut-être, mais pas de quai, juste
quelques canots à moteurs, quelques hôtels flottants et quelques habitations
flottantes de pêcheurs et bateliers, assez misérables d'ailleurs. Une petite
promenade à pied le long du fleuve nous fait découvrir quelques poussadas
(hôtels) rustiques et des vacanciers qui pêchent, surtout des petits poissons
plats qui s'appellent ... piranhas ! et qui finiront sur le grill.
In
Porto Jofre gibt es keine Stadt und keinen Hafen. Nur einige schwimmende Hotels
und Hausboote auf denen die Fischer leben. Wir fahren mit ein Boot den Fluss
entlang.
Un
homme nous propose un tour en bateau pour voir les animaux du fleuve. Bien que
le tarif nous semble un peu élevé, nous nous décidons pour un tour de 14h30
à 17h. Et nous voilà partis, tranquillement d'abord, jusqu'à ce qu'un autre
bateau chargé de touristes nous dépasse à toute allure. Notre capitaine met
pleins gaz mais l'autre bateau nous sème au premier méandre. Nous le retrouvons
à l'arrêt un peu plus loin et nous approchons pour voir ... un anaconda ! Il
se déroule et rampe lentement vers le fleuve.
Puis
nous reprenons notre course folle à la poursuite de l'autre bateau qui disparaît
bientôt. Il y a des tuiuius et des capivaras sur la rive, mais nous ne nous
arrêtons pas et le capitaine nous dit : « D'abord le jaguar ! ».
Et il est là, sur le talus, au bord de
l'eau ... sa jolie frimousse de gros chat qui nous regarde. C'est fantastique,
un grand moment plein d'émotion. Nous le photographions, le filmons, guettons
ses moindres mouvements. Les dessins de son pelage sont très jolis, on voudrait
le caresser, il semble si
doux.
Bien sûr, nous ne sommes pas seuls à
le regarder !!! il y a là déjà une dizaine de bateaux
pleins de touristes. Mais c'est cette communication entre les capitaines qui
permet de savoir où se trouvent les animaux. Car tout de même, ils ne sont
pas empaillés ! Et il est difficile de leur donner un rendez-vous !
Sur
le chemin du retour, beaucoup plus tranquille, notre capitaine nous emmène voir
d'autres animaux, des oiseaux. Nous parcourons ce réseau de fleuves où
l'on croise des bateaux-taxis ou des bateaux de pêcheurs attendant la proie
de leur rêve. Il y a ici des poissons appelés pintado qui peuvent être énormes.
Quelques jours plus tard, dans un camping, nous verrons une tête de pintado
naturalisée avec la mention « 45 kg » !
Wir
sind nicht die Einzigen auf der Suche nach Jaguaren! Die Kapitäne kommunizieren
miteinander und können so wissen, wo die Tiere sind.
Notre
bateau s'approche du bord, le capitaine coupe les gaz et nous montre... quoi ?
Ah oui ! une famille de loutres géantes qui nagent et plongent alternativement.
Soudain la plus grosse réapparaît avec un énorme poisson dans la gueule, au
moins 1/3 de la longueur de la loutre ! un pintado justement. Elle a bien du
mal et nous la voyons plonger et revenir à plusieurs reprises, fort encombrée
de cette proie très remuante mais qu'elle ne veut surtout pas lâcher.
Un arbre couché sera son salut. Elle s'y installe et dévore son poisson avec
frénésie. Les plus petits viennent la rejoindre mais personne ne lui disputera
son festin.
Unser
Boot verlangsamt sich und der Kapitän zeigt uns eine Familie von Riesenottern,
die tauchen und schwimmen. Der Größte von ihnen kommt aus dem Wasser mit einem
riesigen Fisch im Maul. Es ist ein Pintado, der Fisch von dem die Fischer träumen.
Er kann bis zu 50 kg wiegen! Der Riesenotter konnte nicht gleichzeitig schwimmen
und fressen, weil der Fisch zu groß war! Er war froh einen Baum gefunden zu
haben, wo er in Ruhe fressen konnte.
Les oiseaux se regroupent par centaines
dans les points d'eau et attaquent de bon cœur leur festin matinal. Finalement,
au Pantanal, tout le monde est content. Jacarés, oiseaux, capivaras et loutres
cohabitent en bon voisinage.
Dans
ce nid se trouvent trois petits. Leur duvet est encore gris. Ils attendent leur
mère qui ne tarde pas à arriver. Elle régurgite les poissons et nous voyons
les petits les dévorer avec un féroce appétit. Quand il n'y en a plus, nous
entendons un véritable concert de gazouillis de protestation ; apparemment la
portion était insuffisante ! La mère reste impassible. Peut-être attend-t-elle
le père et la deuxième tournée ?
Nous
rejoignons la rive et notre fourgon. Nous sommes heureux et déjà
le tour en bateau nous apparaît beaucoup moins cher !
Les grands perdants, ce sont les poissons ;
ils ne le savent pas encore et, inconscients, bondissent hors de l'eau en
un ballet éclaboussant, mais ce sont eux qui nourrissent tout ce monde ! Quant
au jaguar, il se nourrit sans doute d'autre chose que de poissons...
(ci-contre, les poissons bondissent hors de l'eau)
Broutant
sans crainte une herbe bien verte, ce cervidé nous regarde un peu, puis reprend
son activité. Ses bois sont encore en formation. Non loin de là, quelques
capivaras nous surveillent du coin de l’œil...
Le
lendemain, nous en voyons un autre, sans bois cette fois. Après nous avoir bien
regardé, il part se perdre au milieu de l'herbe haute.
Nous
n'avions pas vu de tutiuiu sur la Transpantaneira à l'aller. Au retour, nous
en voyons des dizaines. Souvent en couple, cet oiseau, symbole du Pantanal,
fouille le fond de l'eau avec son bec aplati. Au niveau de son cou se trouve
une sorte de poche qu'il remplit de poissons qui seront régurgités dans le nid
pour nourrir les petits comme nous le voyons plus tard. Les adultes trônent
au milieu de leur nid très haut perché, et leur silhouette est visible et reconnaissable
de loin.
Anaconda
Le lendemain nous quittons Porto Jofre
au petit jour et pouvons observer les animaux dans la fraîcheur du matin.
La lumière est très belle. Certains jacarés se prélassent encore dans l'eau
mais beaucoup ont déjà réservé leur place sur la plage.
In einem Nest sind drei Jung-Störche. Die
Mutter würgt die Fische hervor, die sie in der Tasche unter dem Schnabel gesammelt
hat, direkt in die hungrigen Schnäbel der Kleinen. Wenn die Fütterung vorbei
ist, hören wir die Jungen, die gleich wieder nach mehr Futter schreien!
Les
ados, eux, volent déjà et se nourrissent seuls ; le matin on a l'impression
de se trouver près une garderie ! Dans une mare, des dizaines de jeunes tuiuius
fouillent le fond de l'eau sous la garde d'un adulte qui d'ailleurs se sauvera
dés notre arrivée. Les jeunes, trop occupés à se rassasier, ne se préoccupent
pas de notre présence ! Ils se bagarrent parfois, comme tous les enfants, peut-être
pour le même poisson.
Pendant la journée, on voit moins d'animaux.
Les caïmans dorment au soleil, les oiseaux restent perchés sur les branches
ou dans l'eau. Seuls, dans la chaleur (il fait près de 40°!) les iguanes cavalent
sur la piste.
Im Laufe des Tages sehen wir immer weniger
Tiere. Kaimane dösen in der Sonne, die Vögel stehen auf den Bäumen oder im
Wasser. In dieser Hitze (es hat fast 40 Grad!) laufen nur Leguane über den
Boden.
Le
soir, peu avant le coucher du soleil, tout le monde se précipitent autour des
mares pour le dernier repas. Les capivaras viennent brouter en famille. Les
coatis aussi. Tout en haut des arbres se perchent de très nombreux tuiuius et
leur silhouette majestueuse se détache dans le ciel.
Un toucan atterrit sur un arbre et fait
bien des acrobaties pour attraper de son long bec les petites baies .
Ein Tukan landet auf einem Baum und
versucht mit viel Akrobatik mit seinen langen Schnabel kleine Beeren zu greifen.
Et la nuit tombe dans
la forêt. Les aras se répondent d'un arbre à l'autre. Puis, c'est le silence
total...
Un
chat noir traverse la piste très tranquillement. Il est haut sur pattes avec
une très longue queue. Nous apprendrons que c'est un Chat Negrilho, animal du
même groupe que le jaguar (nous n'avons pas eu le temps de le photographier).
Le
lendemain, nous prenons l'autre route du pantanal, vers Porto Cercado. La route
est goudronnée et nous nous attendons à trouver au bout des 45 km une petite
ville. Il n'y a rien, juste un ou deux grands hôtels, pas de port. Nous faisons
tout de suite demi-tour et rejoignons au bout de 10km de piste une poussada-camping.
Installée
dans un méandre du fleuve, ce camping rustique est le paradis des pêcheurs.
Il fait toujours très chaud. Nous y passons deux nuits mais quand nous décidons
de partir le dimanche après-midi, la pluie qui n'a pas cessé de tomber violemment
depuis la veille, rend la piste impraticable ! Le problème, c'est que nous ne
savons pas combien de temps nous allons devoir rester là !
Je
vois les pêcheurs du weekend qui se préparent à partir. Ils nous invitent à
faire la route avec eux, « comme ça on peut s'aider les uns les autres ». Le
départ est précipité car nous ne voulons pas rater l'occasion. Nous sommes les
premiers du convoi et faisons route sur une véritable patinoire, la voiture
zigzaguant sans répit. Arrivés sur le goudron, le 4X4 nous rejoint et nous donnons
aux pêcheurs une dizaine de canettes de bière pour les remercier, cadeau
qu'ils accueillent avec enthousiasme ! (on était sûr de toucher juste ; sur
leur bateau un énorme sac plastique contient les vestiges des libations du weekend
sous forme de canettes de bière vides).
Merci à Angela
pour sa contribution à la rédaction du texte en allemand !
Danke Angela für
deine Hilfe um den Text in deutsch zu schreiben !
Et il pleut toujours. Sur la route du retour
on voit que les caïmans ont changé de mare, c'est curieux.
l'Heureux
Zufrieden

le Sans-Souci Ohne Sorge

et ... le Timide Schüchtern

le
Soupçonneux Zweifel

Depuis que nous fréquentons les
caïmans, nous avons compris qu'il y a chez eux, comme chez les humains, des
différences de caractère. En voici quelques exemples :
Wir haben schon oft Kaimane beobachtet
und haben festgestellt, dass es bei ihnen genauso wie bei den Menschen unterschiedliche
Charaktere gibt.
Zwei Tage später kamen wir nach Poconé, dem
Tor zum Pantanal. Wir fuhren in den Nationalpark auf der Transpantaneira, einer
Piste von 150 km Länge, nach Porto Jofre. Ein Touristenbus hat angehalten und
die Touristen fotografieren einen EINZIGEN Kaiman.
le "M'as-tu-vu?"
"Hast du mich gesehen?"

Le
soir nous nous arrêtons dans les stations-service, là où d'innombrables camions
passent aussi la nuit. Le dernier samedi des JO, nous prenions une bière dans
un snack. A la télé passait la finale de foot Brésil-Allemagne. Nous arrivons
pour la 2ème mi-temps.
Der
Jabiru-Storch ist der Wappen-Vogel des Pantanal. Wir sehen sie oft paarweise
in Tümpeln, wo sie den Boden des Wassers mit ihren breiten Schnäbeln durchforsten
und wir sehen auch ihre Nester hoch oben in den Bäumen.
Jaguar
Nous quittons le Pantanal
nord et continuons notre route plein nord vers l'Amazonie !
Mitten im Fluss, auf Wasserpflanzen,
schwimmt etwas und Aasfresser sitzen dabei. Es ist ein toter Kaiman und wir
werden später noch mehr sehen.
Die Vögel stehen ohne Angst inmitten der
Kaimane; es gibt so viele Fische im Wasser, dass die Kaimane die Vögel gar
nicht beachten!
Am
nächsten Tag fuhren wir bei Tagesanbruch los, um Tiere zu beobachten. Das Morgenlicht
ist sehr schön. Einige Kaimane liegen im Wasser und viele haben schon ihren
Platz am Strand reserviert.
Hunderte
von Vögeln sammeln sich an den Wasserstellen, um mit gutem Appetit ihr Frühstück
zu verspeisen. Eigentlich sind im Pantanal alle glücklich! Kaimane, Vögel, Otter
und Wasserschweine leben zusammen in guter Nachbarschaft.
Die
großen Verlierer sind die Fische; sie wissen nicht, was ihnen droht, wenn sie
ohne Angst, wie in einem Ballett aus dem Wasser springen. Aber letztendlich
sind sie es, die all diese Tiere hier ernähren!