Equateur

Arrivée en Equateur. 2 septembre 2010.

Nous franchissons la frontière du Pérou et entrons en Equateur. Le poste de police affiche un slogan accueillant : « La Policia National, mucho mas que un buen amigo ! » c'est à dire : La police Nationnale, beaucoup plus qu'un bon ami ! Le Chili disait : « El Carabinieri, un amigo siempre », le caribinieri, un ami pour toujours. Et c'est vrai que partout, les policiers sont vraiment serviables ! L'Equateur nous accueille avec 37°, une bonne chaleur ! Deux jours plus tard, nous n'aurons plus que 7°.

Nous repartons dans les montagnes et les pistes montent très fort, plus comme au Pérou. Nous avons failli ne pas décoller de la frontière tant la grimpette était raide ! Nous rencontrons lors d'une interminable montée vers un col deux cyclistes français. Je leur dis mon regret de ne pas profiter davantage des chants des oiseaux et des odeurs de la forêt. Guillaume me regarde d'un air bizarre puis me dit qu'avec de telles montées, il ne voit, n'entend et ne sent plus rien ; juste envie d'arriver en haut...
Nous nous arrêtons au Parc National de Podocarpa. Il pleut là-bas ; c'est normal nous sommes dans une zone climatique classée : forêt de montagne humide. Donc c'est humide ! L'ours à lunettes ayant oublié de mettre ses lunettes, il ne nous a pas trouvés ;
La montée n'est pas finie et ils saturent. Alors ils nous demandent de charger leurs vélos sur le fourgon. Un vélo sur le toit, l'autre dans le fourgon, nous quatre tassés dans la cabine, et c'est dans la bonne humeur que nous rejoignons une heure plus tard le village où on les attend. Ils nous quittent avec le moral au beau fixe.
Bref, nous n'avons vu personne mais la promenade, très mouillée, nous aura tout de même fait découvrir sur la crête un magnifique jardin des plantes.
le jaguar nous a sûrement espionnés sous les arbres comme les singes ont dû nous regarder de loin ; les oiseaux, eux, se sont tus et mis à l'abri...
Nous avons décidé de nous rendre au plus vite vers le Pacifique, le soleil et la chaleur. Nous traversons des villages où, sur le bord de la route, chaque boutique a son chancho (cochon) ! Il n'est plus très vaillant et certains sont déjà à moitié dépecés. La couenne est enlevée avec un couteau effilé, le gras découpé en fines lamelles est grillé au chalumeau, et dans les marmites, les ragoûts mijotent.
Nous allons visiter la ville inca de Ingapirca située, comme toute ville inca, en altitude, ici 3000 m. Mais l'Equateur n'est pas Cusco avec son éternel ciel bleu ! Quand nous arrivons, il pleut et le brouillard tombe vite. Nous passons la nuit sur le parking du site et faisons la visite le lendemain sous la pluie et dans le brouillard. Il semble qu'on ne voit jamais le soleil ici...

Pour descendre les 3000m qui nous séparent de l'océan, nous traversons deux couches d'un brouillard très épais, et arrivons deux heures après dans un autre pays, le pays du soleil ! Sur le bord de la route s'alignent les boutiques avec ananas, bananes, noix de coco et pleins de fruits exotiques, des vendeurs de jus de fruits et de friandises.

Le Pacifique n'est plus très loin !

Beaucoup d'animation règne autour des cuisines ambulantes. Dans la petite ville où nous nous arrêtons, on livre 5 cochons deux fois par semaine, qui seront débités, cuits et consommés sur la place du village.
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