Argentine

Jeudi 22 avril 2010

Le départ aura été quelque peu laborieux, plein d'incertitudes, et source d'angoisses. Habitués à ne dépendre que de nous-mêmes ou presque, nous voici entre les mains d'autres qui décident pour nous, d'autres qui n'ont pas de nom, ne sont pas des personnes à proprement parler, ce qui rend la situation d'autant plus pénible.

Après avoir dû attendre la bonne volonté des dockers qui jaugeront plus ou moins bien les dimensions de notre fourgon, causant ainsi un « empotage » retardé, nous voilà dans l'attente des documents envoyés par la CMA CGM, dont l'original de la carte grise. Deux jours avant le départ, TNT, le transporteur, affirme qu'aucun pli ne lui a été remis pour nous. Où sont passés les documents ? Ils nous seront livrés la veille du départ sans la moindre explication.

Ensuite, le train nous permettant de rallier Paris est supprimé pour cause de grève... Le matin du départ, course à la gare pour trouver une solution de remplacement.

Adieux à Antoine qui nous accompagne sur le quai, et déjà nous quittons notre région à la vitesse d'un TGV .

Lors du transport vers Orly dans la navette de l'hôtel, les infos parlent d'une éruption volcanique en Islande susceptible de perturber le trafic aérien...

A Madrid, nous apprenons que l'aéroport d'Hambourg est fermé. Ce ne sera que le lendemain, à notre arrivée à Buenos Aires, que les mails familiaux nous apprendront la fermeture d'Orly 3 heures après notre décollage.

Suivre ces faits depuis l'autre hémisphère, et un autre continent qui n'est pas touché par l'évènement, relève un peu de l'irréel !

Les contrariétés ne sont pas finies puisqu'à l'arrivée à l'hôtel, on nous apprend que notre chambre réservée a été louée...

Nous ne perdrons pas au change en nous voyant attribuer un vaste studio au 6è étage d'un immeuble. Le 14è nous permet un accès wifi gratuit et permanent et en sus une superbe vue sur Buenos Aires depuis la terrasse.

Seul regret : pas de petit déjeuner donc pas de contact avec les autochtones. Nous nous rattraperons dans les restaurants qui nous entourent.

C'est finalement mercredi que nous avons récupéré notre fourgon. Il était là, bien gentil dans son container ; et nous, nous étions bien heureux de le revoir...

Vu la quantité de containers que nous voyons en circulant le long des ports et des différents terminaux, nous sommes en admiration devant l'efficacité des dockers qui ont trouvé le nôtre et l'ont apporté à l'heure prévue, sans s'être trompés !

Nous avons pris une agence pour faire les démarches de sortie de port pour le container, et nous avons bien fait. L'efficacité de Francisco Weber et de sa secrétaire Rosa a permis un dénouement rapide.

Sans parler de leur gentillesse et de leur aide pour des démarches qui n'étaient pourtant plus du tout de leur ressort.

La journée de mercredi sera longue : commencée à 9 heures, après de longues heures d'attente dans les bureaux, au terminal, puis au lieu de décharge du container, et le remontage de la galerie (encore deux bonnes heures) , elle s'achèvera à 18h30.

Nous prenons enfin la direction de notre nouveau domicile à Buenos Aires :

Puerto Madero !

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